En tant qu’écologistes, il est important de porter la voix des animaux et du vivant au sein du Parlement européen selon une conception philosophique respectueuse de principes moraux.

Tout comme la protection de la nature ne peut s’envisager sans la présence de l’être humain, la vie humaine ne peut s’envisager sans la présence des animaux. Or, aujourd’hui, peu à peu les animaux sont chassés de leur environnement naturel, de nos vies, enfermés dans des fermes où certains ne verront jamais de leur existence le ciel et le soleil voire seront broyés vivants dès leur naissance (poussins mâles). Ceci, comme si leur vie n’était destinée qu’à la nôtre.

Les animaux captifs s’ils sont consommés pour leur chair doivent bénéficier du droit à une existence saine entre la naissance et au moment de l’abattage et bénéficier d’un droit à la promenade si dans la nature ils vivaient en surface en plein air.

Aujourd’hui, la Commission européenne souhaite interdire la possession d’une basse cour dans un jardin donnant, de fait, à terme l’exclusivité aux industriels de la possession des animaux de ferme. Or, posséder son potager, un jardin, des animaux de basse cour participe à une communauté de vie animaux-humains et à des conditions souvent meilleures que celles des usines d’élevage intensif.

Nous défendrons donc le partage de l’espace ouvert avec les animaux et d’un modèle agricole plus extensif avec un encouragement financier à la biodiversité et au bien-être animal à destination des agriculteurs et des consommateurs ainsi qu’un investissement pour permettre un retraitement des déchets produits.

Nous défendrons une subvention à la stérilisation des animaux de compagnie afin que les refuges puissent procéder à la stérilisation à moindre coût des animaux recueillis et à la stérilisation gratuite des animaux errants.

Nous rendrons obligatoire à l’échelle européenne un devoir de refuge de retraite ou d’adoption pour les animaux ayant participé à un service public, ceci sans euthanasie ou abattoir (chiens et chevaux de policiers ou de militaires par exemple).

Les animaux ne disposent que de leur vie, leur existence, leur corps. Cependant, ils possèdent une sensibilité, des souvenirs et se projettent dans l’avenir d’après ce que les dernières recherches démontrent. Les grands singes ont une proximité sensible avec l’être humain, les animaux marins comme les poulpes, les dauphins, les baleines seraient dotés de facultés de communication. Ainsi, nous tâcherons de lutter contre la souffrance animale dont le transport longue distance d’animaux vivants.

Les océans, les forêts, les écosystèmes sont sous pression face notamment à la pollution plastique et à l’artificialisation des sols pour satisfaire des modes de vie qui ne se focalisent souvent que sur la consommation. La période de restitution est venue par la mise en place du programme « Réparer la nature » que nous portons afin d’intervenir positivement pour nettoyer, dépolluer, collecter les éléments nécessaires à la protection de la biodiversité (y compris par l’intermédiaire de la science). Nous encouragerons le maintien de parcs naturels sur la surface de la Terre ou marins, dans les profondeurs.

Nous ne pouvons détruire les écosystèmes ni ignorer le besoin humain de bénéficier d’un contact avec la nature . La question de l’urbanisation et de la production respectueuse de l’environnement doit être davantage pensée grâce à la science.

Nous défendrons l’inscription du crime international d’écocide à côté du crime contre l’humanité y compris lorsque les conflits armés détruisent non seulement les vies humaines mais aussi l’environnement (par exemple l’usage d’une bombe nucléaire ou de napalm). Pour cela nous plaiderons pour une compétence universelle des tribunaux européens.

Nous soutiendrons la création d’une Organisation Mondiale de l’Environnement au même titre que l’Organisation Mondiale du Commerce qui veillera au renforcement des traités environnementaux à l’échelle de la planète.

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